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INTERVIEWS

11/04/11

COCO ROYAL

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EN CONCERT LE 30/04 À ARLON

Coco Royal, c'est le projet d'Antoine Chance, fiston de Philippe Geluck mais surtout musicien depuis son plus jeune âge. Sans qu'aucun album n'ait été produit, le jeune artiste fait déjà le buzz en imposant son style aérien et sensible, qui a déjà séduit pas mal de professionnels en Belgique. Pour se faire une idée du personnage qui se produira en duo acoustique à la maison Lamboray lors de l'édition 2011 des Aralunaires, voici l'interview par Annie Gaspard et Benjamin Sprimson.

En premier lieu, d'où est venu le nom de « Coco Royal » ?

J'ai un peu du mal à l'expliquer, il doit y avoir beaucoup de gens qui doivent avoir certaine difficulté mais en fait c'est assez simple... C'est parce que je trouve ça beau, vous trouvez pas ça beau, vous ? Ça me laisse l'espace de prendre les directions que j'ai envie, tu entends « Coco Royal », tu sais pas à quoi t'attendre, je trouvais l'espace vierge. J'ai cherché pendant longtemps et je me suis dit « tiens, ça colle... ». C'est comme tomber amoureux d'une fille, tu sens une connexion, moi j'ai senti une connexion avec « Coco Royal ».

On a lu autre chose…

Oui, ce sont mes deux passions en fait : la cocaïne et le communisme, un peu un mélange des deux. Puis « Royal » car la musique est royale et en plus on vient d'une monarchie…

Quel est le concert qui t'a le plus marqué ? Y'a-t-il une salle ou un public que tu gardes en mémoire ?  

Bonne question, je pense à deux choses dans l'immédiat. Le premier, c'est un concert en solo pour la première partie de Renan Luce à l'AB, avec 2000 personnes dans la salle. Il y a eu un très chouette contact avec les gens, je ne m'y attendais pas, ils ont été très généreux et ce fut un plaisir immense. Et l'autre, c'est le dernier au Bataclan en support à Puggy, plein à craquer ! 3500 personnes, on était en formule trio, c'est-à-dire la formule actuelle. On a bien envoyé la patate, et pareil dans l'autre sens.

Coco Royal jouera dans la maison Lamboray, pour les Aralunaires. Un artiste rare dans un lieu unique, insolite. A quel public t'attends-tu ?

Je me réjouis de venir. Ce sont des moments singuliers, on reste proche des gens. Ce sera en duo, on va jouer totalement en acoustique, cette proximité me plait. J'ai déjà joué une fois en appart' à Bruxelles, c'est complètement différent d'une salle de spectacle, c'est intime, ce sera un cadre superbe et j'espère que cela va permettre aux gens de mieux me connaître.

Sur votre disque, vous avez collaboré avec Jay Newland. Peux-tu nous en dire plus sur votre périple aux States ?

C'est vraiment une occasion qu'on a pu saisir grâce aux éditions Universal, avec qui j'ai signé il y a un peu plus d'un an. Le patron connaît bien Jay, il lui a fait écouter et il a bien aimé, on a donc décidé de partir en coproduction. On a atterrit à New York, on a repris un train jusqu'au Connecticut, et puis on est arrivé au studio dans cette maison. Deux chiens qui trainent, un peu la campagne… Génial ! Puis le lendemain, on a commencé à bosser, ça a été très rapide. Une ou deux prises pour chaque titre, avec des musiciens de session qui sont des musiciens avec qui il a l'habitude de bosser.

Oui, il a collaboré avec Norah Jones notamment.

Oui, effectivement, beaucoup de jazz ! C'était hallucinant, les musiciens de session, c'est des bêtes pas possibles... Des mecs qui ont joué avec Bob Dylan, Bruce Springsteen, énorme ! Et ça donne cet EP qui est une facette de Coco Royal, complètement acoustique.

Tu annonces un nouvel album, il est prévu pour quand ?

Il y a une nouvelle, c'est la signature avec le label français Mercury. Ce sont des gens dynamiques et vraiment extraordinaires, encore une fois c'est magique. C'est une signature qui va me permettre beaucoup de choses. Pour l'instant, on prépare effectivement l'album, l'image, on recherche les partenaires, on a des rendez-vous, on vise certains réalisateurs, ça travaille…

Pour quand, à peu près ?

Je dirai début 2012, cela nous laisserait le temps, c'est un processus très long et la première impression compte beaucoup. C'est beaucoup d'énergie, beaucoup d'effort, de grandes équipes... Cela serait stupide de le sortir 2 mois plutôt pour le sortir vite, donc 2012, premier album officiel de Coco.

Tu dis très lent, mais en 2009, il y a eu le Parcours des Talents. Puis les Francofolies cet été, tu seras en 1ère partie sur la scène Pierre Rapsat, c'est rapide ! Que ce genre de concours vous a-t-il apporté ?

Quand on fait un concours, on y participe sans vraiment savoir, on le fait comme ça... On se dit qu'on verra bien, puis on le gagne et c'est un encouragement incroyable. Le processus est long, c'est beaucoup de doutes. Après, gagner le concours ça conforte, on ne s'est pas trompé. Ça amène de la confiance, de la conviction. On a gagné Les Talents Acoustic sur TV5, puis on a enregistré dans les studios Guillaume Tell à Paris. C'était incroyable, de grands noms y sont passés. Puis, tout compte fait, tout est important, c'est très précieux d'avoir ces encouragements-là…

Antoine « Chance », ça veut dire beaucoup de choses tout ça ?

Oui oui oui, du coup je l'attire, la chance... Quelque part, ça doit être ma bonne étoile ce nom…

Est-ce que vous avez des envies de vous exporter le plus possible, sur d'autres continents ? Est-ce que ça te fait peur ?

Je ne suis pas quelqu'un d'inquiet, j'ai envie de tout en fait, je ne veux pas me mettre de barrière.  Un moment, je chantais en anglais, puis je suis revenu au français. C'est beaucoup plus naturel, c'est ma langue ! J'ai pris ce challenge, j'avais pas bien mes repères, puis les textes je m'entoure quand même de gens mais c'est pas vraiment mon boulot, la collaboration est quelque chose de très important pour moi. J'adore m'entourer, pour faire le truc le plus formidable, on peut être 10 000 si il faut, j'aime bien bosser avec plein de gens. Quelque part, le français est une barrière car cela n'a pas sa place à Werchter, ça n'a pas sa place dans des pays anglophones, mais il y en a qui ont prouvé le contraire, qui ont fait le tour du monde… Manu Chao par exemple… Ou d'autres langues qui ont fait le tour du monde, je ne me place aucune limite. La première condition, c'est de vivre de ça, après pour moi ce n'est que du bonus. Je n'aurais pas pu l'imaginer, mais je suis en train de le vivre et ça c'est exceptionnel.

Tu collabores avec Deparolier, une rencontre un peu extraordinaire ?

Oui, je jouerai avec lui aux 3 Baudets, pour un hommage à Marcel Kanche. On a écrit un titre ensemble, il a accroché sur ce que je proposais, et moi j'adorais ce qu'il faisait.

Dis nous un peu avec qui il a collaboré…

Il a eu des succès commerciaux qui lui on donné « la liberté », comme il l'appelle : M sur « Qui de nous deux », et « Ton Echo » aussi… C'est un grand pote à Bashung, et demain on joue ensemble, donc je suis très honoré. Puis cette salle, c'est quelque chose de chouette !

Une dernière petite question, tu pratiques l'humour à la Geluck ?

J'ai été nourri ! Mon géniteur, c'est quelqu'un, enfin il montre ce qu'il est dans son personnage médiatique, qui est quand même très rapproché de ce qu'il est dans la vie. Donc c'est effectivement quelqu'un de très drôle, joyeux, donc j'ai été baigné là dedans, dans le surréalisme et le millième degré, donc je pense que quelque part je suis un petit peu piqué.

Un grand merci Antoine !

Mais avec plaisir !

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Interview : Annie Gaspard et Benjamin Sprimson.

http://www.myspace.com/cocoroyal - http://www.cocoroyal.com/

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Post? par losange

FOCUS:

Nouveau fleuron d'une pop belge francophone et décomplexée, le groupe Coco Royal, fondé par Antoine Chance, réconcilie références anglo-saxonnes pointues et chant en français. Lauréat Carrefour des talents 2009 aux (…)

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