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INTERVIEWS 16/06/10 SLANG 
SLANG, C'EST LE MOT ANGLAIS POUR "ARGOT", QUI LUI-MÊME DÉSIGNE UN LANGAGE VIVANT AUX ACCENTS ET AUX CONSONANCES VARIÉS. VOILÀ QUI DONNE LE TON AU GROUPE BELGE DU MÊME NOM, SUR LA VOIE DU SUCCÈS AVEC SON QUATRIÈME OPUS, "KARMASUTRA" ! UNE FORMATION QUI NE S'ENCOMBRE PAS DE FRONTIÈRE, EN TOUT CAS PAS DE CELLE ENTRE LE JAZZ ET LE ROCK. QUELQUES JOURS AVANT LEUR CONCERT AUX FÊTES DE LA MUSIQUE D'IZEL LE 20 JUIN, FRANÇOIS GARNY, LE CHANTEUR,NOUS PARLE DU GROUPE ET DE SON ÉVOLUTION. Vous venez de sortir votre nouvel album : « Karmasutra ». D'où vient l'idée du nom ? Alors tout d'abord il y a le jeu de mot avec Kamasutra – Karmasutra. Et ensuite il y a le second sens. Sutra : qui sont en fait des écrits, pas vraiment des textes sacrés, mais des ce sont des écrits. Et Karma : qui est la boîte noire de chacun, elle contient notre vécu, nos histoires. Donc ce sont les écrits de notre boîte noire ! Dans ce nouvel album vous évoquez particulièrement le thème du sens des responsabilités, d'où vient ce besoin d'évoquer ce thème ? Oh, cette question, c'est un grand classique ! C'est surtout parce que c'est notre cas, ce thème fait partie de nous. Cela fait onze ans qu'on joue, et puis ça fait partie de nos expériences de vie. Mais on n'a pas changé notre manière de travailler, on écrit les textes et puis on voit si ça peut aller. Ces responsabilités, ce n'est pas dans le sens « sauver le monde », mais tout de même agir pour améliorer les choses. Ce nouvel album est plus rock que les précédents, c'était une envie, ou bien c'est venu naturellement ? C'est venu naturellement ! Sur nos autres albums, on a aussi fait des chansons plus rock que d'autres. On n'a pas vraiment réfléchit à vouloir le créer comme cela. Peut-être qu'à ce moment là, on a écouté quelque chose de plus rock. La plupart du temps, on ne sait pas dans quel « norme musicale prédéfinie » vous « classer ». Ni totalement rock, ni totalement jazz, d'où vient cette envie de vous mettre à l'écart de tout ça ? Pour nous cela représente notre liberté de composition. C'est pas vraiment une envie pour « ennuyer » les gens, c'est juste que l'on compose comme on le souhaite. Le premier album a été rangé à la Fnac dans le rayon jazz et le second dans le rayon rock, le troisième je n'en sais rien ! Mais pour nous, ça a peu d'importance, enfin ça montre « juste » notre liberté de composition. D'où est venue l'envie d'avoir crée un graphisme fictif, vidéaste, pour votre pochette d'album, ainsi que pour vous représenter en général ? C'est Lucas Racasse, qui nous suit partout sur scène etc, qui a créé les deux dernières pochettes d'albums. On lui a laissé carte blanche car c'est son métier de faire cela. On pourrait y retrouver le symbole de la terre, effectivement... On voit des singes, une pancarte Coca Cola par terre, oui, mais l'envie de destruction n'est pas là, bien que cela pourrait ! Mais ce n'est pas ce à quoi nous avons pensé ! Il faudrait lui demander pour savoir, tout compte fait ! Depuis votre premier album, dans quel sens pensez-vous vous diriger musicalement ? C'est tout à fait variable, il n'y a pas de choix à ce niveau là. C'est sur ça que ça fait déjà 11 ans qu'on joue, il doit y avoir cette alchimie du fait que l'on soit tout le temps ensemble. C'est un peu difficile de prendre du recul par rapport à cela ! Quels sont vos projets pour la suite ? Là, on a beaucoup de dates de concert, on essaye d'organiser une tournée. On passera notamment chez vous à Izel, pour la Fête de la Musique. Mais on n'est pas sur un projet de cinquième album, pas pour l'instant ! Bien, merci beaucoup pour cette interview ! De rien, Florence ! A bientôt !
Post? par Florence |
 FOCUS: «Né à l'aube du nouveau millénaire, Slang écume les subtilités du siècle dernier pour échafauder un langage résolument moderne, aventureux et excitant. En traversant le prisme multiculturel des musique dites (…) |
