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INTERVIEWS

29/07/10

LA SCAÑA DEL DOMINGO

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LA SCAÑA DEL DOMINGO SE PRODUIRA SUR LA SCÈNE ICE WATCH DU WARD'IN ROCK FESTIVAL LE SAMEDI 4 SEPTEMBRE À 16H45, ET ÇA VA DANSER ! L'OCCASION POUR MOI DE POSER QUELQUES QUESTIONS PAR TÉLÉPHONE À ROMAIN ET JULIEN, DEUX TRÈS SYMPATHIQUES MUSICIENS DU GROUPE QUI ONT RÉPONDU AVEC OPTIMISME ET JUSTE CE QU'IL FAUT D'HUMOUR. UN ESPRIT QUI REFLÈTE BIEN LA MUSIQUE DES FRANÇAIS, FESTIVE ET SÉRIEUSE EN MÊME TEMPS. COMPTE-RENDU.

Le nouvel album parle d'un personnage qui s'appelle Gunter R., qui est-ce ?

Romain (Chant – Trombone) : Au début, c'était juste une idée graphique, c'est le banjoïste du groupe, qui a à l'origine une formation de graphiste, qui s'est amusé à faire un mélange de tous les visages des membres du groupe. Ça donnait un visage un peu bizarre, où on se reconnaissait tous sans se reconnaître. Comme cette idée nous faisait marrer, on a décidé de donner un nom à ce personnage, on l'a appelé Gunter R. car ça nous semblait assez absurde pour cette tête aussi absurde. On s'est attachés au personnage et on a essayé d'écrire ses aventures.

Pouvez-vous nous parler un peu de ce nouvel album ? Est-ce une évolution, un aboutissement ?

Julien (Chant – Saxophone) : Il est dans la continuité des précédents albums qu'on avait faits jusqu'à présent. Il se démarque aussi musicalement dans des choix peut-être un peu plus tranchés, des ambiances qui diffèrent un petit peu de la musique festive de base. Des ambiances instrumentales soit franchement plus rock, ou à l'inverse beaucoup plus calmes et plus posées.

Il y a une chanson que j'aime beaucoup sur le nouvel album, c'est « Live and Conquer », est-ce que vous voyez la scène comme un territoire à conquérir ?

J. : Wow, il faut que j'en parle avec mon collègue.

R. : La scène de David Guetta ?

J. : Oui, on voit clairement la scène et les gros dancefloors comme un territoire à conquérir. (Rires). C'est vrai que ce morceau est un petit peu particulier par rapport aux autres parce qu'il a un côté plus dance, il y a le côté anglais. C'est un morceau qu'on a fait au début un peu pour rire mais on a bien aimé le résultat et on s'y est attachés.

J'ai vu que vous étiez partis jouer des concerts hors de la francophonie, en Croatie par exemple. Comment a réagit le public étranger ?

R. : On a été agréablement surpris. L'étranger, à la base, est mystérieux pour nous qui ne sommes pas étrangers (rires). Non en fait, ça s'est très bien passé. Les concerts, musicalement et tout, c'était vraiment bien. Après, on avait un peu peur de la barrière de la langue parce qu'on chante pas mal en français et sur scène, on aime bien parler au public pour essayer de partager l'ambiance en plus de la musique. La première fois qu'on a joué dans un pays non-francophone, c'était en Flandre. En Slovénie et en Croatie, ils sont assez friands de ce genre de musique, et comme on a l'habitude de faire les concerts à fond les ballons, ils étaient contents. On est revenus avec l'envie d'y retourner.

J'ai l'impression que vous avez l'envie, le besoin de vous démarquer de la scène ska française. Est-ce que vous la trouvez ennuyante ?

R. : Personnellement, je ne la trouve pas ennuyante, je suis assez fan, mais c'est vrai qu'on a tout de suite été catalogués ska, vu notre formation, banjo, cuivres etc… Le public s'y retrouvait, on était contents. Après, le terme « musique festive » est devenu un peu…

J. : Galvaudé.

R. : Un peu péjoratif, quoi. Musique festive, ça faisait vraiment « Pouet pouet pouet » la fête au village. C'est vrai qu'on aime bien faire la fête au village mais on ne fait pas que ça non plus. On n'a pas vraiment envie de renier notre côté ska parce qu'on a vraiment un côté ska et des morceaux franchement ska. On a fait un truc qu'on trouve rigolo, c'est un autocollant où il est écrit « festif de merde ». C'est une sorte de label qu'on s'est donné nous même. Mais, en concert, on privilégie clairement le côté festif.

A votre avis, qu'est-ce qui fait la touche « Scaña » qui fait que c'est vous et pas un autre groupe ?

R. : C'est qu'on est tous très beaux. Non, en fait, on a commencé la Scaña sans se donner de styles. On ne s'est jamais dits « on va faire du ska ou du rock ». Mais surtout, on adore jouer de la musique sans forcément faire de la chanson, et du coup on a un côté instrumental que pas mal de groupes n'ont pas. C'est ce qui fait, je pense, notre originalité. Nos chansons, ce n'est pas une structure carré couplet-refrain-couplet-pont-refrain, comme on entend plutôt à la radio.

J. : Je pourrais rajouter qu'on fait peut être une musique pour faire la fête, mais avec des mélodies aussi plus sérieuses, présentées sur scène avec une légèreté, un côté rigolo. Il y a un décalage entre la musique « sérieuse » et un spectacle qui l'accompagne qui est plus léger.

Connaissez-vous un peu les autres groupes de l'affiche de Ward' in ? Pierpoljak, Shaka Ponk, etc… ?

J. : De nom, surtout. Pierpoljak, je pensais qu'il était mort. Shaka Ponk, je connais de nom mais je dois t'avouer que je ne connais pas bien.

R. : On connait Skarbone 14 qui joue la veille.

J. : Mis à part ça, les grandes têtes d'affiche, on les connait sans les connaitre. Ça va êtres des gens qu'on va croiser pour la première fois pour la plupart, espérons de belles rencontres !

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Post? par Quentin