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ROCK'N GAUME

L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

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INTERVIEWS

30/09/10

PORN FUNKERZ

Qui est à la base de la formation du groupe ? Comment s'est déroulée votre première rencontre ?

Mario : A la base, il y a Kidgoz et Kim, et moi d'un coté avec une autre personne mais qui n'est pas dans le groupe. J'avais Motherz Funkerz comme groupe électro, et Goz avait Porn Again, un groupe plus orienté trip-hop. Et un jour, sur un concert à l'Atelier pour la première partie de Mindless Self Indulgence, il y avait eu un petit souci dans Porn Again, ils devaient passer des tests, un truc comme ca, et ils pensaient ne pas pouvoir s'y rendre. Alors, Goz m'a demandé, vu que c'était orienté électro rock, si je pouvais aller à leur place. Donc, moi j'ai préparé quelque chose orienté encore plus rock qu'électro. Mais au final, ils ont pu venir. Et rapidos, on s'est mis ensemble et on a rassemblé les idées qu'on avait déjà. On s'est rendu compte que ca collait super bien, que c'était une bonne voie, où on pouvait se lancer et se réunir. Et après, de fil en aiguille, on a construit le projet, de répète en répète… Puis il y a Zyat qui est arrivé.

Zyat : Par contre tu t'es bien renseignée quand même ! J'ai lu tes questions…

Il le faut ! Donc, pourquoi Porn Funkerz ? Est-ce uniquement le mélange de Motherz Funkerz et Porn Again, vos formations précédentes dont tu viens de parler justement ?

Zyat : Exact !

Mario : C'est tout. Voilà.

Zyat : Passe la question, c'est ça !

Mario : Ouais ben attends, tu dois te douter !

Zyat : C'est que ça et la blague…

Mario : Mais non, mais quand tu mélanges à la base tes idées musicales, tu dois après trouver un nom. Tu peux te casser la tête bien longtemps !

Zyat : Il va appeler son fils Mario !

(rires)

Mario : Ben voilà ! Et ben nous, on a fait un truc facile. Ça coulait de source. Porn Funkerz. Voilà. Essaie l'inverse, tu verras c'est moins bien. C'est ce qui nous a décidés, en fait.

Zyat : Ouais, c'est vrai que Funkerz Porn…

Mario : Non non non ! Motherz Again.

Zyat : Ah Motherz Again… Ouais, ca va pas !

(rires)

Mario : Mais Porn Funkerz, ouais.

Au niveau des paroles, je ne sais pas à qui je dois poser la question, Kim ou Zyat ?

Zyat : Pour laquelle ? Towerz ?

Oui, c'est donc toi ?

Zyat : En fait ouais, fastoche !

Donc, dans votre chanson « Towerz », on peut dire que les paroles sont osées.

Zyat : Euh, ouais, ca va…

Qu'est ce qui t'a donné l'envie de te lancer dans ce genre d'écriture ?

Zyat : Ben c'est facile. « Towerz », je sais pas comment les gens l'interprète, c'est juste que, c'est pas un mec qui parle à la place d'une meuf. Euh pardon, merde ! (rires) On peut tromper qu'une fois mille personnes.

Kim : Voilà !

(rires)

Zyat : Le truc, c'est que c'est une meuf qui parle. Donc ce que je dis, c'est par le biais d'une meuf. Donc quand je dis « ce qui t'excite c'est que je crache sur tes parties intimes », c'est en fait le rôle de la femme dans le sexe. Je dis pas chez tout le monde, mais voilà quoi ! Et donc, c'est ce qui se passe, c'est une scène de cul. Et si t'écoutes bien le truc, c'est osé, mais c'est pas loin de la réalité.

Kim : C'est pour dénoncer.

Zyat : Ouais. Ce sont parfois des textes un peu misogynes. Là, le truc, c'est qu'avec Kim, on essaie ce vécu là tout le temps par rapport au sexe. Kim, c'est le morceau « Towerz » en fait. Moi, je ne suis arrivé que par après, donc ils l'ont construit avec Porn Again. J'avais un peu demandé à Kim ce que c'était, si c'est le fait de tomber d'une relation ou d'un truc comme ça. Enfin voilà, on a mit un coté noir dans l'érotisme.

Mario : Le truc important à dire quand même, c'est que « Towerz » représente bien l'esprit qui décrit le nom de notre groupe « Porn Funkerz ». Le « Porn », tu remarques quand même qu'en 2010, le sexe est médiatisé, c'est grave quoi. Si c'est pas des insinuations, tu l'as en pleine gueule en allant sur internet ou bêtement en allumant le télé ou je sais pas, dans des magazines !

Zyat : Ca parle aussi… Pardon, je te coupe, c'est vrai que c'est pas classe ce que je fais. Mais ca parle aussi du mec qui assouvit un besoin sexuel. Enfin voilà, « tu rentres en moi, tu fais ca vite, tu penses qu'à toi, tu jouis, tu frottes ta bite… ». Le gars il a envie de cul, il baise, il ne pense pas au plaisir de la femme et il baise.

Dans certaines de vos chansons comme « Towerz » à nouveau ou « Toi dis moi », vous mélangez l'anglais et le français. Pour quelle raison ?

Zyat : (En prenant un accent anglais) Parce que je ne parle pas très bien le France. C'est pour ça la question « est-ce que je peux mettre mon bite dans le bouche de toi ? ». (Rires)

Vas-y Kim c'est à toi de le dire.

Kim : Et bien la raison est très simple. Moi je peux pas parler français (accent exagéré). (rires) Chanter en français, ça ne va absolument pas. J'écris tous mes textes en anglais parce que je suis flamande à la base. Et que lui, il assure en français. On a donc fait le mélange entre les deux. Et je trouve qu'alors, le public sera moins limité... Moi j'aime bien pouvoir arriver dans un endroit pour jouer et que les gens comprennent au moins 3 ou 4 phrases de ce qu'on raconte.

On peut aussi dire que le français vous permet de garder une certaine proximité avec votre public ?

Kim : Voilà, tout à fait. Et la poésie de la langue française que t'as pas en anglais.

Vous faites également des remixes de Pendulum, Bloody Beetroots ou encore IAM. Est-ce définitif ou provisoire, le temps d'avoir plus de compositions personnelles dans votre setlist ?

Kim : C'est des délires !

Zyat : On fait aussi les Doors, Nancy Sinatra… Non, mais c'est sérieux !

Mario : C'est quand on est en répète.

Zyat : Du Aznavour !

Mario : Après avoir fait le set, ben voilà t'improvises. Il y en a un qui balance un track ou un autre qui balance un riff à la guitare et voilà, t'es parti ! L'idée elle est créée et après tu concrétises.

Zyat : D'ailleurs, IAM, on l'a fait pas en concert.

Kim : C'est juste un délire entre nous.

Mario : Il y en a une qu'on fait, c'est « Head to head » de Fingathing.

Zyat : D'ailleurs on a eu une réponse du groupe. Comme quoi ils aimaient bien ce qu'on avait fait.

Ils ont juste donné leur avis ou il va y avoir un suivi ?

Mario : Ils nous ont dit qu'ils aimaient bien ce qu'on avait fait, mais la suite... A nous maintenant de peut-être réessayer à l'avenir puisqu'on a eu un contact, ils devraient se rappeler de nous vu qu'ils ont apprécié ce qu'on a fait.  Sinon sur scène, les tracks, elles sont vraiment à nous, comme par exemple « Toi dis moi » ou « Towerz ».

Zyat : On ne se prend vraiment pas la tête. Goz sort un son, c'est lui qui est à la base des sons. Il sort un truc puis on se voit pour le mix, les paroles… Des trucs qui viennent au moment où on fait le morceau. On n'a pas de frontière, même sur les textes. Ca parle beaucoup de cul et tout.

Mario : Pas que ca. C'est tout ce qu'on voit. Le monde dans lequel on vit. Ca reflète vraiment ça. On est bien dans notre peau etc, mais ouvertement on arrive à parler de sexe. On se rend compte que c'est agréable. Et dans la vie, tu te lèves, tu vas travailler 8 heures et tu te rends compte qu'en allant bosser 8h, tu perds plein de temps... Après ça, t'arrives, tu fais de la musique.

Zyat : Pour parler de sexe ! (Rires)

Mario : Et parler de sexe, c'est agréable, parce que le sexe c'est quelque chose de super agréable quand t'es en couple, enfin même quand t'es pas en couple, t'as envie de faire du sexe. C'est quelque chose de super bien et voilà quoi ! C'est un plaisir en plus.

D'où le fait d'en parler…

Mario : En parler ouvertement.

Kim : Mais c'est pas que le cul ! Ok, ça fait très porno, mais il y a quand même les histoire d'amour, les amours qui réussissent, les amours qui sont déchus…

Zyat : Bon, dans le cul, on peut pas vraiment parler d'amour !

(rires)

Kim : On parle de tout. Faut pas se limiter qu'au sexe, c'est une partie très importante de la vie mais…

Mario : C'est important de mettre des paroles.

Kim : Oui, pour que les gens comprennent.

Mario : Imagine que les gens comprennent comme on l'a expliqué ! Ce serait trop de la balle.

Vous êtes un groupe régional qui a pas mal de dates dans ses archives en pas beaucoup de temps. Quels sont vos perspectives d'avenir ?

Zyat : Pour l'avenir, je sais pas, mais pour nous… (Rires)

Donc pour vous dans l'avenir, je vais dire ?

Mario : Continuer à faire ce que nous on …

Kim : On aime faire.

Pas d'envie particulière comme une certaine salle ou concert ?

Mario : Ce qu'on essaie de faire, ça reste quand même super sélectif. On te l'avoue, on a refusé des endroits. Il y a des gens qui nous disent « Ouais vous devez venir ici », mais nous, on dit non, on s'intéresse même pas à l'idée. On essaie quand même quand on va quelque part que l'impact soit important.

Zyat : On essaie de garder une part de mystère. Comme un mystère au chocolat (rires). Non, mais comme dit Mario, on cherche pas non plus pour l'instant.

Mario : Il y a des gens parfois qui ne peuvent pas promouvoir quelque chose de correct. Tu remues et tu te dis « ouais les gens connaissent », mais non. Alors que si t'arrives encore à interpeller des gens de ta région qui ne connaissent pas, là c'est bien parce qu'eux aussi sont censés véhiculer, donc faire sortir l'information de la région, vers des endroits où on aimerait bien sortir.

Kim : Tu voulais dire quoi Zyat ?

Zyat : Je sais plus. Je disais quoi ? Pour l'instant on ne cherche pas beaucoup de date. Ce qu'il y a, c'est que c'est vachement compliqué. La musique qu'on pratique dans le milieu, on a été… Rien à voir, mais on a été jouer dans une Maison de Jeunes dans le milieu tech et tu vois, nous on n'a pas vraiment de place. On fait un genre de dancefloor. T'es un peu attendu parce que tu ne fais pas de la tech, ni du commercial, tu mets des trucs, un peu comme Transplants, c'est un peu oser le bordel, ils foutent de l'électronique avec du punk, du rock, du chant, enfin il y a plein de trucs différents et là où je veux en venir, parce qu'il faut que je termine quand même (rires), c'est que… je sais plus.

Kim : Ben qu'on n'est pas là par intérêt !

Zyat : Ouais, mais je sais plus ce que je veux dire. Mario il dit qu'on sélectionne, et c'est pas qu'on sélectionne c'est juste que normalement toutes les dates sont bonnes à prendre mais on a besoin d'un minimum. Et quand le minimum n'y est pas, je parle au niveau de la structure. Pas point de vue cachet et tout ça, ça on en a rien à foutre. C'est juste la structure. On a besoin de retours, de machins et si on n'a pas ça…

Mario : … Ce ne sera pas le rendu que nous on veut donner. C'est donc pas possible dans tel endroit ou tel endroit. C'est une sélection quand même.

Zyat : Tu nous dis, voilà on va jouer dans un café ben on va jouer dans un café ! Il n'y a pas de problème. Mais si tu nous dis vous jouez dans un café mais vous devez prendre votre sono, on va dire « ouais, bof ».

Mario : On est un groupe, mais on se déplace comme un DJ, si tu veux. Nous, on a guitare, micro, et une console limite pour se brancher, et voilà quoi ! C'est vraiment le principe DJ quand on se déplace.

Zyat : En tout cas, merci beaucoup Audrey.

Un dernier mot pour Rock'n Gaume ?

Mario : Rock'n gaume, c'est un magazine ? Un site internet ?

C'est un Webzine.

Mario : Avant je le recevais ! Ça vient de Losange. Ouais ben c'est cool !  Continuez ! C'est plus écologique que de faire du papier.

Zyat : Ferme-la à tout jamais !

Un grand merci à Kim, Mario et Zyat pour leur bonne humeur et leur humour.

Myspace du groupe : http://www.myspace.com/pornfunkerz

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Post? par AudreyZ

FOCUS:

Kidgoz, Zyat', Answer:42, Kimisan et M@rio C. se sont unis pour former Porn Funkerz. Le sud de la Belgique aura vu naître cette union d'artistes provenants d'univers différents mais dont (…)

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