AND name REGEXP 'Themis' L'Entrepôt Arlon | interviews | themis
backgroundbackground

ROCK'N GAUME

L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

HOME > INTERVIEWS > THEMIS

Vidéos

prev next

INTERVIEWS

15/10/10

THEMIS

>

R'NG CONTINUE SON BONHOMME DE CHEMIN POUR PRÉSENTER LA SCÈNE ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG. CHAQUE SEMAINE, UN NOUVEAU GROUPE À L'HONNEUR, ET CE N'EST PAS PARCE QU'IL Y A GAUME DANS ROCK'N GAUME QUE NOUS N'ALLONS PAS NOUS INTÉRESSER À CE QUI SE PASSE PLUS AU NORD. SURTOUT QUAND, AU NORD, ÇA FAIT DU BRUIT : J'ENTENDS PARLER DE THEMIS POUR LA PREMIÈRE FOIS SUITE À LEUR VICTOIRE AU TREMPLIN WARD'IN ROCK, QUI VA DONC LEUR PERMETTRE DE JOUER LE PREMIER CONCERT DE L'ÉDITION 2010 DU FESTIVAL DU MÊME NOM. J'Y ASSISTE À UNE BELLE PRESTATION, ME RETROUVANT FACE À UN ROCK ÉNERGIQUE ET ACCROCHEUR QUE JE GARDE EN MÉMOIRE. ENSUITE, JE « CROISE » À NOUVEAU THEMIS EN ME RENDANT, COMME CHAQUE SEMAINE, SUR PUREDEMO : LE GROUPE RESSORT LAURÉAT DE SON DUEL, R'NG EN PARLE. A PRÉSENT, LE QUATUOR DE VIELSALM SORT SON NOUVEL EP : IL DEVIENT DONC PLUS QU'URGENT D'ESSAYER D'EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR CE JEUNE GROUPE AUX POTENTIALITÉS CERTAINES. J'AI FAIT APPEL À OLIVIER, L'UN DES DEUX GUITARISTES DU GROUPE, POUR QU'IL ME PARLE DE THEMIS : VOICI L'INTERVIEW.

Comment a commencé Themis ?

Themis existe depuis 2008. Au départ, ce sont Kevin (basse et chant) et Loïc (guitare solo) qui se sont rencontrés, et ont commencé à jouer à deux. Ils ont vite accueilli Benoît à la batterie, et ils ont fait leur premier concert à trois. Puis je suis arrivé à la guitare rythmique, pour compléter le line-up. A la base, on ne se connaissait pas vraiment, on était plutôt des connaissances. Ça fait une différence avec les autres groupes, qui d'habitude sont des amis qui se mettent à jouer ensemble… Nous, on a appris à se connaître en jouant ensemble.

Qu'est-ce qui vous a poussé à jouer ensemble, vous vous êtes reconnus au niveau des influences ?

On a des influences totalement différentes tous les quatre. Loïc est vraiment fan de blues, de jazz, de vieux rock… Kevin, c'est un peu de rock, de pop rock, de métal, moi c'était vraiment métal, hardcore et notre batteur n'a jamais vraiment écouté de rock, lui il vient d'une fanfare et de ce genre de choses. Donc on avait vraiment quatre influences différentes et on ne se connaissait que de vue. Moi, je suis arrivé parce qu'on m'a proposé de venir, et ça a donné ce que ça donne maintenant… On a réussi à s'entendre.

Quel est le parcours du groupe jusqu'à présent ?

On a une démo et un EP. La démo, on l'a enregistrée quand on jouait depuis six mois ensemble. Elle se compose de six chansons, dont deux ont été reprises sur la compile de l'Asbl Thatoubon, qui est une asso qui s'occupe de la promotion de groupes du coté de Malmédy. L'EP a été enregistré en avril 2010. On parle d'EP et pas de démo parce qu'on a beaucoup plus travaillé dessus, on a passé le double du temps en studio pour rentrer moins de chanson.

On a plus ou moins une trentaine de concerts à notre actif, 20 pour 2010. Dans les environs de Vielsalm, on a vraiment fait tout ce qui était possible et imaginable de faire. Sinon, on a fait la scène du Ward'in Rock, le festival Vibration à Malmedy, le Let There Be Rock festival à Vielsalm, l'Attic Rock… On a aussi fait des concours, on a gagné le Tremplin pour le Ward'in Rock, ainsi que le concours Puredemo il y a deux ou trois semaines, pour lequel tu avais fait un petit article.

Le morceau lauréat se trouve sur l'EP, je crois?

Oui, c'est "Firewall", il se trouve sur l'EP qui vient de sortir.

Justement, qu'est-ce qu'on peut trouver sur cet EP ?

Il est composé de cinq titres. C'est beaucoup plus rock que ce qui se trouve sur la première démo, pour ceux qui connaissent. Avant, on était plus dans un style pop rock anglais. Ici, les chansons sont beaucoup plus travaillées, on a pris beaucoup plus de temps pour l'écriture et la préparation des arrangements. Il y a Columbine, Time's Out, Firewall, et Show Me, le tout en deux cents exemplaires, qu'on va essayer d'écouler le mieux possible…

Tu dis qu'avant, vous étiez plutôt influencés par la pop anglaise, mais que cela a évolué. C'est plutôt quoi alors, sur cet EP ?

C'est difficile à dire. Il y en a qui disent que ça ressemble un peu à Placebo, on a aussi des influences comme Bloc Party, Biffy Clyro ou Manchester Orchestra. On n'essaye pas de copier un style, on arrive avec nos idées et on voit ce que ça donne. Lors de la démo des débuts, on avait six mois, on avait quelques groupes en commun genre Franz Ferdinand, Girls In Hawaii, des trucs qu'on aimait bien mais qui ne sont pas très rock, un peu plus légers. On était dans ce trip là à ce moment-là, et la démo en a découlé. J'ai des influences un peu plus dures, notre chanteur aussi, donc on s'est plutôt dirigés vers un compromis.

Vous venez de Vielsalm, donc un peu à cheval entre la Province de Luxembourg et celle de Liège. Est-ce que vous ressentez une différence entre ces deux scènes ? Est-ce que c'est plus facile de trouver des dates chez l'une que chez l'autre ?

On ne sent pas vraiment de différence, parce qu'on n'a pas encore été jouer sur Liège même. Sur la Province, oui, mais ça restait tout près de chez nous. Par contre, Liège est une mine d'or pour les groupes de rock, ils ont des gros noms comme Hollywood Pornstars ou My Little Cheap Dictaphone, ils ont le collectif Jaune Orange qui rassemble pas mal de groupes importants. Je pense que la Province de Luxembourg a aussi de très bons groupes, mais qui ne sont pas vraiment connus si on les compare à ceux de Liège. Mais, de ce que j'ai pu voir en concert, il y a de bons groupes en Province de Luxembourg, qui doivent se faire connaître. C'est vrai aussi que, étant dans le Nord de la Province, on est plus proche de Liège que d'Arlon, donc on entend plutôt parler des groupes de là-bas, de ce qui se passe là-bas. Peut-être qu'avec un peu plus de publicité, ça passerait mieux, car je suis persuadé qu'il y a des aussi bon groupes en Luxembourg qu'à Liège, voir meilleurs.

Justement, vu qu'il n'existe pas encore vraiment d'organisme qui va présenter la scène rock luxembourgeoise sur une vision globale (ce qu'on essaye de faire avec R'NG), nous, qui sommes basés sur Arlon, on ne connaît pas forcément celle du nord de la Province. Est-ce que tu peux présenter tes groupes préférés qui évoluent dans votre coin ?

Il y a un groupe dont les musiciens sont devenus nos amis, maintenant. C'est les mecs de Pan !c TV, qui viennent de Saint-Vith, mais là c'est déjà la Province de Liège. On a fait plusieurs dates avec eux, ils sont super bien. Sinon, il y a les gars de Wathever, de Marche, avec qui on s'entend très bien… On a un peu aussi côtoyé Sarah Tue Moi, et très récemment on a rencontré les gars de Common Fates. Sinon, à Vielsalm même, il n'y a pas de groupe de rock, mais plutôt des groupes de reprise. On s'entend bien avec eux, mais des groupes de composition, dans le rock, à part nous il n'y a personne. C'est bien dommage…

Ces groupes locaux, est-ce que vous les percevez comme des concurrents, ou est-ce que vous préférez vous associer à eux pour avancer ?

Non, il n'y a pas vraiment de concurrence, ils ont leurs public et on a le notre. On essaye de créer des liens, on se trouve des dates ensemble. Quand on a joué quelque part, on essaye de donner leurs noms pour qu'ils jouent l'année suivante… Quand on peut se déplacer, on va les voir, on se refile des tuyaux… On essaye de s'aider, parce que sans ça, on ne trouve pas de concert et on ne sait pas avancer.

Quels sont les compliments qu'on vous fait le plus souvent ?

Premièrement, que ce soit nos morceaux qu'on joue sur scène. Comme je te l'ai dit, dans la région, il y a beaucoup de groupes de reprise. Certains sont impressionnés que nous proposions un répertoire uniquement personnel, qu'il n'y ait que des compos. Ceux qui nous connaissent depuis le début disent qu'on a beaucoup évolué, qu'on ne se repose pas sur ce qu'on a fait au début. Sur scène, on essaye d'envoyer, parce que c'est quand même assez rock et il faut se donner. Ça aussi, on nous dit que c'est énergique, que ça bouge. On a fait notre premier concert en région germanophone le week-end passé, et l'accueil a vraiment été très bon, pour ces raisons, on essaye de donner beaucoup d'énergie, aussi pour faire bouger les gens.

Est-ce que vous avez des projets, des dates à suivre ?

Vu que l'EP vient de sortir, niveau enregistrement, on est un peu tranquille pour le moment. Mais bon, on continue à composer de nouvelles chansons, on a une base sur cinq ou six morceaux, auxquels il faudra ajouter les arrangements et les voix. En studio, on aime aussi rajouter des synthés, en fond, pour donner un peu plus d'ampleur. Comme notre style évolue, que le jeu évolue, on veut que nos compositions suivent. Donc on travaille. On va d'ailleurs sortir une petite semaine tous les quatre dans un endroit pour essayer de se couper du monde et de composer. On aime bien travailler comme ça aussi. On va finaliser les morceaux, et puis on verra ce qui se passe.

Il y a aussi l'EP a défendre, on sent que ça fait un petit moment qu'il a été enregistré… On a un peu tardé. On va jouer ça sur les concerts qu'il nous reste en 2010, et puis en 2011 on continuera à avancer, surtout qu'on est sur quelques petites collaborations. Rien d'encore officiel, mais la rencontre avec les Common Fates pourrait donner lieu à la création d'une association, « Change », visant à promouvoir et à booker quelques groupes dont nous ferions partie. C'est le genre de choses qui pourraient nous aider…

Ecoutez THEMIS sur http://www.myspace.com/themistheband. Pour vous procurer l'EP, rendez-vous en concert...

Le groupe sera en concert le 30 octobre à Bastogne et le 6 novembre à Vielsalm.

Merci à Olivier pour sa disponibilité.

author

Post? par Nicolas

FOCUS:

Themis trouve ses racines entre la finesse de la britpop, le rock dur made in US et le charismatique rock belge ! Le quatuor ne cesse d'évoluer afin que son (…)

 bio complète