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ROCK'N GAUME

L'ACTU ROCK EN PROVINCE DE LUXEMBOURG

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INTERVIEWS

02/03/11

KIM NOVAK

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KIM NOVAK EST UNE ACTRICE AMÉRICAIN, ET C'EST AUSSI UNE VALEUR MONTANTE DE LA SCÈNE ROCK FRANÇAISE QU'ON RETROUVERA EN TOURNÉE CETTE SEMAINE DANS TOUTE LA WALLONIE. VOYAGE QUI SE CLÔTURERA LE 6 MARS À L'ENTREPÔT ! UNE EXCELLENTE RAISON POUR ÊTRE CURIEUX ET PASSER UN PETIT COUP DE FIL À JÉRÉMIE, CHANTEUR DU GROUPE. VOILÀ QUI EST FAIT...

C'est la première fois que vous jouez à l'Entrepôt, connaissez-vous un peu la région ?

La région non, pas vraiment mais on connaît un peu la Belgique. Notamment par le biais de notre tournée d'il y a 2 ans, pour la sortie de notre album « Luck and accident ». On a également fait quelques festivals mais depuis, on n'a plus mis les pieds chez vous.

Votre tournée 2011 est un peu exceptionnelle car elle compte une quinzaine de dates dont cinq avec les groupes belges An Orange Car Crashed et The Engines Of Love… comment est née cette aventure ?

C'est notre booker qui a créé le contact et organisé notre tournée donc l'aventure s'est générée grâce à lui.

Et est-ce que vous avez déjà entendu parler de ces groupes ?

Non pas vraiment mais disons qu'on est confiant. Je ne pense pas qu'on aura de mauvaises surprises avec les groupes qui partageront l'affiche avec nous pour ces cinq dates. Parce qu'en Belgique il y a quand même un certain niveau en matière de rock indépendant.

Votre album « Luck and accident » et votre EP « Glory », respectivement sortis en 2007 et en 2011, vous assurent un bel avenir. Peut-on dire que vous savez vous entourer ?

Je pense justement qu'on ne s'est jamais trop entouré de personnes, on a plutôt tout fait à l'arrache. On a, par le passé, fait quelques collaborations mais ça n'a jamais abouti, pour des raisons que j'ignore… Peut-être pour des problèmes humains ou parce que l'on n'attendait pas la même chose ? Pour le coup, « Glory » est vraiment né de la volonté de faire notre truc seul. Maintenant, ce n'est pas qu'on n'a pas envie de s'entourer, mais disons que nous cherchons plus à trouver les bonnes personnes. On a par exemple travaillé avec quelqu'un qui a su décrocher ces quelques dates en Belgique. Ce qui est bien, vu notre notoriété et vu l'exigence que peut avoir le public belge.

Vous avez participé en 2010 au festival Beauregard aux côtés d'Iggy Pop… qu'est-ce que ça fait pour un groupe français de jouer avec une entité internationale comme lui ?

C'est impressionnant… Le festival en lui-même l'était ! Ce jour-là, on a également joué avec Phoenix, Local Natives, Ghinzu, de très bons groupes en fait ! Maintenant, nous on a fait notre concert sans trop penser à Iggy Pop, on ne s'est pas forcément posé de questions. Mais c'est certain que c'est super bien de pouvoir palper ce genre de sensations et d'avoir eu accès à ce festival d'autant plus que ce sont des occasions rares.

La scène rock française a mauvaise réputation : Kyo, Luke, BB Brunes, … on reproche à tous ces groupes de plus flirter avec le marketing qu'avec la musique. Qu'en pensez-vous ?

Je suis totalement d'accord avec ça, bien que je ne sois pas certain qu'il faille tenir ce genre de discours. En France, on a un problème avec les groupes qui chantent en anglais, bizarrement ça ne plait pas ! Ce qui est dommage, c'est que de plus en plus de groupes français privilégient l'anglais. Et il y a chez nous de nombreuses excellentes formations mais les gens n'ont pas forcément envie d'écouter ce qu'ils proposent. De plus, les grosses maisons de disques ne cherchent à produire que des groupes qui peuvent plaire en masse. Alors j'ai un peu l'impression que des groupes comme Kyo, sont des erreurs, maintenant je ne sais pas trop parce qu'ils ne font pas partie de ma culture.

Justement, où se situe Kim Novak par rapport à ça ? On peut lire sur votre site que vous êtes un groupe indépendant. Est-ce dû à un manque de confiance envers les labels ou à une simple volonté de faire les choses seules ?

Non, on n'a pas peur des labels mais il s'avère qu'en France il est difficile d'en trouver un qui nous colle à la peau. Nous, par exemple, on était à une époque chez Talitres qui nous correspondait mais, comme il a changé sa ligne éditoriale, il n'a plus été séduit par notre projet. Puis à partir du moment où un s'adresse à un label indépendant, on s'adresse à quelqu'un qui n'a pas de tunes… Et ceux qui  en ont un vont nous demander de faire des concessions sur notre musique ou sur notre image… Nous ne sommes pas prêts à ça ! Du coup on essaie d'avancer, de faire les choses par nous-mêmes et si un jour ça plait à un chouette label, on foncera ! On travaille vraiment par envie en fait ! On propose des chansons aux gens de façon régulière mais on ne présentera pas deux albums identiques, par exemple. Cela peut, en quelque sorte, freiner les labels car on ne compte pas changer de direction. 

C'est précisément ce qui se passera avec votre deuxième opus ? Vous avez dit par rapport à cela qu'il se détachera de la New Wave qu'on a pu retrouver dans le premier album. Vous ne vous complétez plus dans ce style ?

C'est vrai que « Luck and accident » tirait beaucoup de références aux années 70-80 car c'est majoritairement ce que l'on écoutait à l'époque. Mais nous sommes des mélomanes influencés par de nombreux groupes de styles différents, par la vieille scène rock n' roll ou rockabilly des années 50. On ne peut pas s'arrêter à un style de rock. 

Et que pensez-vous de l'engouement des jeunes pour la New Wave ? 

Il faut voir avant tout d'où vient cet engouement. On est peut être à nouveau dans une période compliquée ? Pour Joy Division par exemple, c'est peut-être lié au fait que le chanteur était très charismatique, qu'il soit mort jeune comme Kurt Cobain, etc. Car je n'ai pas l'impression que l'on ne retrouve pas le même intérêt pour The Cure, groupe dont le chanteur vit encore. Et puis c'est cyclique ! Je pense au succès des années 70 chez les jeunes avec le mouvement punk. 

http://www.myspace.com/kimnovakk

Interview réalisée le 24/02 par Elodie Marchesani.

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Post? par losange

FOCUS:

Sur leur remarqué premier album «Luck and Accident», la presse fut una- nime. Ils étaient les dignes héritiers d'Interpol, des jeunes gens modernes à surveiller de près tant ils défiaient (…)

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